Parmi les maladies principales du cheval, le syndrome de Cushing est une maladie liée au vieillissement, causée par un dérèglement hormonal de l’hypophyse au niveau du cerveau du cheval ; et la sarcoïde équine, une tumeur plus fréquente chez le cheval. Elle est généralement petite, circulaire mais envahissante et récidivante. Pour leur bien être, la souscription à un contrat d’assurance santé animale est indispensable (Cliquez ici).
Le syndrome de Cushing
Le syndrome de Cushing est une maladie liée au vieillissement, causée par un dérèglement hormonal de l’hypophyse au niveau du cerveau du cheval. Il est dû à une hyperplasie (augmentation du volume de la glande causée par une prolifération du nombre de cellules) ou à un adénome (tumeur bénigne de la part inter média de l’hypophyse). Le syndrome de Cushing affecterait jusqu’à 14 % de la population des chevaux de plus de 15 ans selon certains études, mais il peut toucher aussi des jeunes individus. Toutes les races et plus particulièrement les poneys sont concernés. Les symptômes constatés sont les suivants : poils longs, atrophie musculaire, fourbure chronique, transpiration excessive, dépôts graisseux anormaux. Les signes d’une maladie de Cushing que vous ne serez pas capable de voir, peut être diagnostiqués par votre vétérinaire.
La sarcoïde équine
La sarcoïde équine est la tumeur la plus fréquente chez le cheval. Elle est généralement petite, circulaire mais envahissante et récidivante. Ces tumeurs sont sans conséquence pour la vie de l’animal. Elles ont des répercussions, principalement, sur son travail du fait de leur localisation (fréquente au passage de la sangle ou de la bride). Actuellement, aucun traitement n’est satisfaisant, aucun ne garantit réellement l’absence de récidive après thérapie.
Les catégories de sarcoïdes
Voici les catégories de sarcoïdes constatées. Les sarcoïdes plates : observées le plus souvent sur la face, la nuque, le fourreau et la face interne des cuisses qui sont des zones « faiblement » couvertes de poils, où la peau est plus épaisse et hyper pigmentée. Les sarcoïdes verruqueuses : ressemblant à une « grosse verrue » en forme de chou-fleur, affectant souvent la tête, l’encolure, souvent sans poil mesurant de 5 à 6 centimètres. Les sarcoïdes fibroblastiques : à fort potentiel évolutif et invasif, classées en deux catégories, la forme nodulaire, et la forme évolutive constitué de plusieurs nodules joints. Les sarcoïdes mixtes : accumulation de plusieurs tumeurs à des stades d’évolution différents. Les sarcoïdes malins : agressifs et invasifs localement, ils s’étendent en profondeur et peuvent infiltrer les vaisseaux lymphatiques. Son apparition est spontanée, et agressive.