Les cheveux élevés dans des grandes steppes ont montré des troubles du comportement et des dysfonctionnements qui ont poussé les éleveurs à imaginer une nouvelle configuration pour leur écurie. On parle ici de l’écurie active qui est en voie de devenir la norme surtout qu’elle respecte davantage les besoins des chevaux. Dans cet article, vous trouverez quelques conseils d’aménagement de l’écurie du futur.
Qu’est-ce qu’une écurie active ?
Les écuries conventionnelles sont composées d’un box d’hébergement ou d’un pré individuel ou collectif. On retrouve aussi des configurations avec qui combinent les deux. Si cette solution s’est heurtée à ses limites, c’est parce qu’elle isole les équidés, limite leurs déplacements et leur alimentation. Selon des études fondées sur un observation comportementale des cheveux, ces conditions d’élevage et d’hébergement provoqueraient des problèmes de comportement, des défaillances psychologiques, des anomalies respiratoires et des maladies digestives. Le principe de l’écurie active est d’éliminer ces contraintes en transformant l’aménagement du centre équestre de manière à permettre aux cheveux de vivre en groupe. Il a été prouvé que les équidés sont des animaux grégaires qui ont besoin d’interagir avec leurs semblables.
De plus, cette écurie leur permet de profiter d’une plus grande surface de l’écurie. Les chevaux peuvent ainsi changer d’aires et se déplacer de façon plus libre. Pour finir, dans une écurie active, l’alimentation est automatisée de manière à mieux gérer les rations de nourriture et de les fixer en fonction des besoins spécifiques de chaque cheval.
Conseil n°1 : séparez les points d’intérêt
L’agencement d’une écurie active est identique à celui d’un paddock. Les points d’intérêts sont séparés. Les distances sont définies avec précision notamment entre le fourrage, l’abreuvage, dortoir et toutes les autres zones de l’écurie. Cette répartition aurait un impact favorable sur la santé des chevaux et sur l’ambiance générale du club d’équitation. Pour réaliser cet aménagement, vous avez besoin de poser des clôtures en créant des contournements. Cela permet de créer un trajet qui oblige le cheval à parcourir une distance relativement importante avant de rejoindre le DAC.
Conseil n°2 : créez un dortoir
Le dortoir doit être suffisamment paisible pour offrir aux cheveux un long moment de répit après avoir effectué leurs activités équestres de la journée. Ce lieu doit être dépourvu de nourriture et d’eau mais uniquement conçu pour se reposer et dormir. La surface recommandée est de 10 m2 par animal. Même si cette surface ne correspond pas à celle d’une boxe, elle a été calculée à la suite d’un constat saisissant : à partir de 10m2, les chevaux en bas de l’échelle hiérarchique ont la possibilité de profiter de l’abri pour la même durée que les autres.
Pour offrir aux chevaux un repos couché indispensable pour la récupération, il faut optimiser les conditions de l’abri en ajoutant des matelas confortables ou une litière. Celle-ci reste peu recommandée parce qu’elle incite les chevaux à venir déposer leurs crottins. Elle devient alors un stimulant qui les amène à bouger plutôt que de se reposer : un vrai obstacle au bien-être des chevaux ! Ensuite, des paravents sont installés afin de diviser le dortoir en petits espaces distincts. Les lieux de passage doivent être suffisamment étudiés pour ne pas gêner les cheveux qui entrent au même moment que d’autres sortent.
Conseil n°3 : prévoyez des toilettes
Déterminez l’endroit où les chevaux vont pouvoir faire leurs besoins. Un espace de 2 m2 suffit. Vous aurez à le délimiter de délimiter à l’aide de troncs d’arbres et de la paille. Rassemblez les crottins dispersés sur le terrain pour indiquer aux animaux la fonction de cet espace. Cette astuce facilite l’entretien de l’écurie et permet de respecter les règles d’hygiène. Placez un apprenti pour protéger la litière de la pluie et des intempéries.
Conseil n°4 : optimisez les zones de circulation
Certains véhicules doivent circuler autour de la carrière équestre et à l’intérieur de l’espace de vie des équidés. Ce déplacement a pour but d’effectuer le curage quotidien des crottins et de recharger les râteliers. Après la stabilisation des sols, il faudra aménager des barrières électrifiées pour gagner du temps, augmenter le niveau de sécurité et faciliter les descentes de tracteur. Pour faciliter la circulation, prévoyez des passages de personnes dont la largeur varie entre 30 et 40 cm. Ces zones doivent permettre de faire le trajet à pied sans devoir modifier la position des barrières. Ces solutions permettent une ergonomie optimale et une sécurité nécessaire pour les hommes qui côtoient ces chevaux au quotidien.